Le 3ème de la famille 10 ans après !

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Licence éditée par Sega et développée par le brillant studio canadien Relic Entertainment avec à son actif quelque grandes licences telles que Homeworld, Warhammer 40 k : New Dawn et Age of Empire 4. Company Of Heroes 3, à l’instar de son prédécesseur qui nous mettait aux commandes de l'Armée rouge, ici nous feras jouer les forces Alliés (américaines et britanniques) sur le plateau de jeu de la campagne d’Italie, ainsi qu’une série d’escarmouches dédiées à l’Afrikacorps (DAK) en nous mettant dans la peau du général de cette division, Rommel alias “Le renard du désert” lors de sa reconquête de la Cyrénaïque et de la Libye.

Une licence qui prime sur l’histoire

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Avant tout, chose importante à souligner, Relic Entertainment, ose donner la possibilité au joueur d’avoir une série de missions dédiées aux forces allemandes. C’est un point qui est assez rare pour le mettre en avant. Pour ce qui concerne la campagne d’Italie, elle est simplifiée au possible en terme historique. Les lignes de défenses ne sont pas fidèles à la réalité et l’objectif est Rome (mais en réalité, Rome n’était pas l’objectif final.), peut-être aurons-nous la suite dans un DLC ? Deuxième point assez négatif pour la campagne principale, le manque de faction représenter. À part les troupes indiennes qui se font implémenter dans les forces britanniques, on soulignera l’inexistence des forces polonaises, Néo-Zélandaise, Australienne, Canadienne, la “Brigade-Juive”, etc (qui pourtant faisait partie intégrante de cette fameuse campagne). Et dernier point, les Allemands parlent anglais… Relic Entertainment a fait le choix de ne plus doubler les voix, c’est un détail qui peut paraître minime, mais qui pourtant à son importance, car ça ruine votre immersion.

Un gameplay qui mitraille ?

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Aller, papy Chris le professeur d’histoire mécontent rentre chez lui. Pas de changement en termes d’ATH, toujours la même chose ce qui permet d’avoir directement une sensation de confort et de prise en main rapide, la pause tactique qui est un ajout franchement très plaisant permettant de justement peaufiner vos assauts et défenses en tout point, seul bémol le chemin définir par l’IA pour mettre en place ces demandes est littéralement mauvais, mais bon au moins c’est là. L’IA est loin de pouvoir malheureusement faire oublier ce précédent point, car elle est toute aussi mauvaise… La troupe “Dépanneuse” est vraiment original, car elle vous permet de récupérer des chars ennemis comme allié et honnêtement, c’est très plaisant comme nouvelle mécanique de jeu, car on se retrouve à plutôt chercher la capture des véhicules adverse que leurs destructions ce qui impacte beaucoup la balance in game. La capture du matériel est toujours bien mise en avant, prise de canons antichars, d’obusiers, de mortiers, de mitrailleuses lourdes, etc. Ce qui vous pousse à toujours optimiser vos assauts, car oui, si vous courez comme un fou sur une section de mitrailleuses vos hommes se mettront en PLS au sol jusqu’à ce que mort s’en suivent ou que vous ayez éliminer la section en question (c’est la mise en avant de l'oppression mentale et physique que pouvait faire les mitrailleuses lourdes lors de la WW2). La destruction de l’environnement est bien gérée aussi et il est assez plaisant de raser un village fortifié avec des mortiers ou des canons, ce qui permet aux joueurs "bourrins” d'utiliser des méthodes plus radicales pour des prises de points stratégiques si l’envie leur en prend. Maintenant, on va parler du gameplay sur la carte d’Italie, car la fameuse “campagne dynamique”, Relic Entertainment nous la servit à toutes les sauces depuis l’annonce du jeu. Bon, à mes yeux, c’est un pari qui n’est pas concluant, mais qui avait tout pour l’être. Avant tout, j’ai complété la campagne en difficulté maximale. Et le jeu est malgré tout très simple. Sur 33 tours de jeu, je n’ai subi qu’une dizaine d’attaques de la part de l’IA sur mes sections et aucune attaque sur les villes prises. Je n’ai jamais subi de bombardement aérien, de tir d’artillerie de la part des cuirassés ou même de tir d’obusier des points défensif, ce qui du coup n’a pas du tout donné une impression de “guerre”, c’est comme si vous jouiez à un “Total War” mais que l’IA n’attaque jamais vos villes, ce qui vous en conviendrez serait du pur bonheur en de termes de facilité. Ensuite, la gestion de vos compagnies. Le système de commandants de COH2 qui était très bien a été totalement remplacé par ce nouveau système. Vous avez 5 compagnies disponibles. Vous pourrez du coup améliorer chacune de ces dernières avec 3 arbres de compétences distincts. Pour enchaîner, vous avez 4 ressources à dispositions, effectifs, munitions, carburant et limite de populations. Ces ressources vous permettent de créer des compagnies, utiliser les compétences de vos troupes, de construire des caches de ravitaillement, améliorer la production ou les capacités des villes ou bien de construire des retranchements de DCA ou d’artillerie. Mais au final, c’est mal mis en place. Pour utiliser un avion vous consommez des munitions au lieu de carburant, vous ne viendrez jamais à construire de caches de ravitaillement ou d’emplacements défensifs, car ils ne servent à rien. Donc, en somme, vous allez juste être frustré par la limite de population pour vos compagnies. Afin de vous encourager à ne pas rush Rome comme un fou de la gâchette, le jeu met en place un système de loyauté avec 3 généraux qui vous donneront différentes missions afin de gagner quelques effets passifs sur la map sinon rien de plus, la mécanique peut être souligné, car elle est présente, sinon elle ne sert à rien. Pour parler des graphismes, bon soyons honnête, ça casse pas 3 pattes à un canard, le jeu est “joli”, les couleurs sont sympas, mais zoomé pas trop sinon vous risquez de manger un triste retour à la réalité, ce n’est pas des graphismes qu’on attend pour un jeu de 2023 quand on voit la qualité qu’ils ont pu produire sur AOE4… En ce qui concerne le multijoueur, le jeu vous présente 2 modes. Soit COOP VS IA (2vs2, 3vs3, 4vs4) ou bien du JCJ pur et dure (1vs, 2vs2, 3vs3, 4vs4), c’est dommage de ne plus avoir le “Théâtres de guerre” de COH2. Et juste avant de conclure, bien évidemment vous avez une boutique avec des skins à dispositions et un channel officiel pour vous permettre d’ajouter des MOD aux jeux.

Galerie Photos

Vidéo

Les plus Les moins

Points positifs

  • Environnements destructibles
  • Mode tactique bien réussi
  • Gameplay toujours aussi accrocheur et nerveux
  • Bande son et ambiance du jeu
  • Cosmétique clin d’œil à la : Devil’s Brigade

Points négatifs

  • Graphiquement moyen
  • Manque de profondeur de jeux sur la carte dynamique
  • IA et pathfinding dans les choux
  • Manque de réalités historiques
  • Disparition des troupes mortes au sol

En conclusion

6
Pour un studio comme Relic Entertainment, je m’attendais à une grosse claque comme beaucoup de la communauté, j’ai juste l’impression que tout le travail d’évolution a été fourni sur AOE4 et que COH3, on se contente du minimum... Hormis ça, le jeu est appréciable et jouable, la campagne dynamique va vous lasser à un moment donné, car elle est très lente et n’a aucune vraie interaction en réalité. Cependant les escarmouches, sont bien mises en place, et on sent que le jeu vous pousse encore et toujours à la maîtrise de vos unités, de vos mises à couvert et notamment avec la possibilité de destruction des bâtiments. Des extensions sont prévues, à voir ce que ça va donner, en espérant avoir 4 - 5 factions jouables de plus et l’ajout d’opérations.

Testé par Christopher Georlette (DrClacasse)

DrClacasse
"Amoureux des MMORPG et farmer chinois dans l'âme, la majorité de mon temps de jeu se trouve sur WOW, FF XIV, Albion Online et New World. Mais sinon je touche à tous les types de jeux que ça soit AAA ou indied, je suis aussi un passionné de la technologie en elle-même que cela soit informatique, son, TV, mobile, robotique, photos et autres..."
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