Un voyage nostalgique dans un univers légendaire

assets/images/tests/who-framed-roger-rabbit/who-framed-roger-rabbit_p1.jpg
Sorti en 1991 sur Game Boy, Who Framed Roger Rabbit est bien plus qu'une simple adaptation d'un film culte. Il s'agit d'un jeu vidéo qui transcende ses propres limitations techniques pour offrir une aventure pleine d'humour, de mystère et de défis captivants. Inspiré du célèbre film Qui veut la peau de Roger Rabbit réalisé par Robert Zemeckis, le jeu place le joueur dans la peau de Roger Rabbit lui-même, un personnage aussi excentrique qu'attachant. En incarnant Roger, on est immédiatement plongé dans une quête épique pour prouver son innocence et déjouer les plans malveillants du sinistre Juge DeMort. Cet avis explore en détail les raisons pour lesquelles ce jeu, malgré ses imperfections, a marqué toute une génération de joueurs et continue de faire parler de lui parmi les amateurs de rétro-gaming.

Un gameplay varié et des énigmes ingénieuses

assets/images/tests/who-framed-roger-rabbit/who-framed-roger-rabbit_p2.png
Dès les premiers instants du jeu, on est confronté à une mécanique de gameplay captivante qui demande de la réflexion, de la précision et un certain sens de l’observation. Contrairement à de nombreux jeux de l'époque qui privilégient l'action frénétique, Who Framed Roger Rabbit opte pour une approche plus stratégique. Le joueur doit résoudre une série d’énigmes et interagir avec différents personnages du film pour avancer dans l’histoire. Roger Rabbit doit fouiller divers endroits, collecter des objets et utiliser son ingéniosité pour surmonter les obstacles. Le jeu mise beaucoup sur l’exploration des différents quartiers de Los Angeles, où chaque rue et bâtiment recèle de secrets à découvrir. Chaque scène est un puzzle en soi, et le joueur doit parfois revenir sur ses pas pour trouver certains objets et débloquer de nouvelles pistes. Ce système d’énigmes donne une profondeur inattendue à l'expérience de jeu, et fait de Who Framed Roger Rabbit un jeu qui se distingue dans le catalogue de la Game Boy par sa dimension intellectuelle. Même avec les limitations techniques évidentes de la Game Boy, Who Framed Roger Rabbit parvient à se démarquer grâce à des graphismes qui, pour l’époque, sont véritablement impressionnants. Bien que la console ne permette pas l'utilisation des couleurs, les développeurs ont brillamment utilisé des contrastes pour donner vie à un monde riche en détails. Les sprites des personnages, notamment celui de Roger Rabbit, sont clairement reconnaissables et incroyablement bien animés, ce qui est un exploit pour un jeu monochrome. Chaque zone est unique et offre un véritable plaisir d’exploration. Les petits détails graphiques, comme les expressions faciales de Roger ou les mouvements fluides de ses oreilles, ajoutent une touche de charme indéniable qui fait sourire même le joueur le plus aguerri. Il est clair que les développeurs ont mis un soin particulier dans la conception visuelle du jeu, rendant chaque scène mémorable et immersive.

Un jeu au challenge addictif mais accessible

assets/images/tests/who-framed-roger-rabbit/who-framed-roger-rabbit_p3.png
Ce qui fait également de Who Framed Roger Rabbit un jeu si attrayant, c’est l’équilibre subtil entre le défi proposé et la satisfaction de progresser. Le jeu n'est ni trop simple, ni excessivement difficile, mais il exige du joueur de la patience et de l’attention. Certaines énigmes peuvent être particulièrement coriaces, nécessitant plusieurs essais et un esprit logique affûté. Cependant, cela ne fait qu’ajouter à l'expérience, créant un sentiment de triomphe authentique à chaque puzzle résolu ou obstacle surmonté. Les moments d'humour distillés tout au long du jeu, typiques de l'univers de Roger Rabbit, allègent l’atmosphère et rendent l’expérience encore plus agréable. Les joueurs ne seront jamais frustrés longtemps, car même après un échec, le jeu incite à réessayer avec optimisme. C’est là toute la magie de Who Framed Roger Rabbit : un défi stimulant, mais jamais punitif.

Galerie Photos

Vidéo

Les plus Les moins

Points positifs

  • Une ambiance fidèle et immersive
  • Un gameplay simple mais stratégique
  • Des graphismes réussis pour une Game Boy en début de vie
  • L'humour et le charme de Roger Rabbit parfaitement retranscrits

Points négatifs

  • La musique peut devenir répétitive sur le long terme
  • Uniquement disponible en anglais
  • Relativement court et aucun bonus une fois le titre terminé

En conclusion

8
Who Framed Roger Rabbit sur Game Boy est une véritable pépite qui continue de briller dans l’histoire du jeu vidéo. Il allie avec brio un gameplay réfléchi, des graphismes soignés et une ambiance qui capture parfaitement l'esprit du film original. Bien que certaines énigmes puissent parfois frustrer, elles ajoutent une couche supplémentaire de profondeur au jeu, le rendant aussi satisfaisant qu’addictif. Pour les amateurs de rétro-gaming, ce jeu est un incontournable, offrant une expérience unique et mémorable sur la console portable de Nintendo made in Shinji Mikami.

Testé par Anthony TAELMAN (Tùni)

Tùni
"Joueur depuis ma plus tendre enfance, j'ai pris la première claque de ma vie en 1996 avec Resident Evil. Créateur en 2012 de CN Play, et toujours à sa tête, mon expérience de nombreuses années dans le domaine du jeu vidéo est maintenant au service de ma talentueuse équipe."
Partager le test