Immersion et contexte narratif

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Splinter Cell : Chaos Theory, sorti en 2005, est souvent considéré comme l’un des sommets du jeu d'infiltration. Développé par Ubisoft, ce troisième opus de la série propose une expérience de jeu plus mature et aboutie. L’histoire nous plonge dans un contexte géopolitique tendu où Sam Fisher, l’agent emblématique de la NSA, doit empêcher des cyberattaques qui menacent la stabilité mondiale. Ce cadre narratif, bien que classique, est porté par une atmosphère sombre et réaliste, soutenue par des graphismes impressionnants pour l’époque. Le soin apporté aux détails visuels et sonores contribue à l’immersion, créant un sentiment d’urgence palpable tout au long de la campagne.

Gameplay riche et stratégique

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En termes de gameplay, Chaos Theory est un modèle du genre. Les niveaux sont conçus pour offrir une liberté totale au joueur, avec plusieurs chemins et approches possibles pour atteindre les objectifs. L'introduction d’un système de furtivité dynamique, où la lumière et le bruit jouent un rôle clé, renforce l’aspect stratégique des missions. La diversité des gadgets et des armes permet une multitude d’approches, allant de l’élimination silencieuse à l’infiltration sans laisser de trace. De plus, la présence d'une IA améliorée rend les ennemis plus réactifs et crédibles, ce qui ajoute une dimension supplémentaire de défi. Le mode coopératif, une nouveauté dans cet opus, mérite une mention spéciale. Il permet de partager l'expérience d'infiltration avec un ami, ouvrant la voie à des stratégies coordonnées et des interactions tactiques uniques. Les missions coopératives, bien que moins nombreuses, sont excellentes et renforcent l’idée de coopération avec des mécaniques spécifiques, telles que les acrobaties à deux. Le multijoueur compétitif, quant à lui, offre une expérience asymétrique où les joueurs s'affrontent en tant qu'espions et mercenaires, une formule qui, encore aujourd’hui, reste originale et captivante.

Rien n'y est facile

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Cependant, tout n'est pas parfait dans Chaos Theory. La difficulté, même réglable, peut se montrer punitive pour les nouveaux joueurs qui ne sont pas familiers avec les mécaniques d’infiltration. Certains pourront aussi reprocher un scénario un peu cliché et manquant de surprises. En dépit de ces faiblesses, Splinter Cell : Chaos Theory demeure un chef-d'œuvre du genre, alliant un gameplay raffiné, une ambiance immersive et une excellente rejouabilité.

Galerie Photos

Vidéo

Les plus Les moins

Points positifs

  • Liberté d’approche et diversité des stratégies
  • Ambiance immersive grâce aux graphismes et au sound design
  • IA améliorée et défi relevé
  • Mode coopératif et multijoueur compétitif unique

Points négatifs

  • Scénario peu surprenant et parfois cliché
  • Difficulté potentiellement frustrante pour les débutants

En conclusion

9
Splinter Cell : Chaos Theory reste, des années après sa sortie, une référence en matière de jeu d’infiltration. Son mélange subtil d’atmosphère, de liberté d’approche et de mécaniques complexes en fait un incontournable pour les amateurs du genre. Malgré quelques défauts mineurs, l’expérience globale est à la fois riche et gratifiante.

Testé par Anthony TAELMAN (Tùni)

Tùni
"Joueur depuis ma plus tendre enfance, j'ai pris la première claque de ma vie en 1996 avec Resident Evil. Créateur en 2012 de CN Play, et toujours à sa tête, mon expérience de nombreuses années dans le domaine du jeu vidéo est maintenant au service de ma talentueuse équipe."
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