Remake de la version qui était sortie en 1993 sur Game Boy, ce Legend of Zelda Link's Awakening était attendu au tournant par tous les fans de la franchise. Le studio Grezzo, habitué à travailler avec Nintendo, s'est donc lancé le défi, risqué, de remettre au goût du jour un mythe de l'histoire du jeu vidéo. Pari réussi ? pas vraiment...

L'aventure commence lorsque Link est retrouvé échouer, inconscient, sur la plage par Marine. Cette jeune fille lui explique qu'il est sur l'île de Cocolint et lui dit que son épée est restée à l'endroit où elle l'a trouvé. Vous voici donc aux commandes de notre héros et, première chose qui fache, ça rame ! Les chutes de frame rate sont absolument insupportables et gâchent l'expérience (surtout quand on voit qu'il s'agit d'un moteur graphique digne d'un jeu smartphone). Mais continuons notre aventure, lorsque Link reprend son épée, un hibou, qui sera notre guide tout au long du jeu, apparaît et lui dit que le Poisson-rêve est dans un sommeil agité depuis sa venue et qu'il ne peut pas quitter l'île pour l'instant. C'est alors que celui-ci le charge de trouver tous les instruments pour le réveiller. Sans hésitation, notre héros se jette à corps perdu dans cette aventure !

Tout au long de ce périple, vous ferez la connaissance de personnages aussi étranges que particuliers. Il vous faudra retrouver les différentes clés pour accéder aux temples qui renferment les fameux instruments nécessaires à l'éveil du Poisson-rêve. En parlant d'instruments, faisons un point sur l'OST du jeu. Si les thèmes originaux étaient (et son encore) magiques, la réorchestration de ces derniers font froid dans le dos. En effet, quand on a grandi avec les sons, certes en MIDI, de la version Game Boy, on ne peut pas comprendre comment Nintendo a pu accepter cela ! Si vraiment vous insistez a terminer ce titre, très court, à 100%, vous pourrez explorer les différentes terres et essayer de réussir les (peu nombreuses) quêtes annexes dont une qui vous fera vous balader à travers toute la (très petite) carte. Rapellez vous que si vous êtes perdu, vous pouvez toujours téléphoner à Pépé Ramollo (vu que tout est identique, il est évidemment toujours là) !

Deuxième meilleur Zelda après The Wind Waker, Link’s Awakening nous revient 26 ans plus tard au plus mauvais de sa forme. Direction artistique digne d’un jeu smartphone, frame rate scandaleux, OST (mythique) mal réorchestrée, imput lag à jeter la manette par terre, aucun ajout, toujours aussi court et, surtout, scandaleusement cher ! Quelle honte d’avoir osé faire un remake aussi mauvais pour un jeu aussi légendaire ! A croire que Nintendo n’a pas remarqué que deux décennies sont passées et que la fénéantise ne paye pas toujours.