Développé par Reply Game Studios, ce beat’em up aux allures d'un Devil May Cry, nous plonge dès les premières secondes dans un univers aussi sombre que nerveux. Une expérience séduisante au début, mais qui est rapidement gâché par tout un tas de défaut récurrent.

Grâce à une direction artistique très soignée et un gameplay plutôt satisfaisant, Soulstice réussi à captiver dès les premières secondes. Accompagner par une âme éthérée censée être votre sœur qui vous servira essentiellement de bouclier, vous devrez parcourir un monde plongé dans les ténèbres et exploser les hordes d'ennemis qui apparaissent sous forme de vagues. À la fin de chaque phase de combat, vous serez gratifié d'une note. Si ces notes et le côté aspects très punchy, des combats nous rappelle quelque peu Devil May Cry, la comparaison s'arrête ici. Au bout de quelques minutes, on est confronté au premier défaut et malgré tout l'amour et la passion que le jeu transpire, il est impossible de passer outre.

Si les panoramas peuvent impressionner et que les cinématiques sont pour la plupart bien exécuté, techniquement, on y est pas du tout. Le jeu nous montre rapidement ses limites, ralentissement, textures dépassées et une caméra qui devient vite un cauchemar. Le game design pêche aussi ici malheureusement et les phases d'exploration s'avère parfois pénible tant les murs invisibles et angle de caméra viennent gâcher l'ambiance. Cela dit, le jeu regorge de qualité et d'éléments qui témoigne de l'ambition du studio. La vingtaine de chapitres proposés, les décors à couper le souffle, le gameplay nerveux et plutôt bien pensé, tout cela force le respect envers les studios.

Soulstice est un jeu qui respire la passion, mais qui n'a malheureusement pas eu les moyens de ses ambitions. Cela reste un bon défouloir sur lequel on peut passer quelques heures, mais qui n'arrive malheureusement pas à nous tenir en haleine. Il ne lui manque pas pourtant pas grand-chose pour être un très bon jeu et l'on souhaite sincèrement que le prochain jeu issu de ce talentueux studio soit le bon.