Un jeu qui nous a emmenés sur une fausse route

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Sorti le 14 octobre 2022 Day One sur le Xbox Game Pass, Scorn a défrayé la chronique, tant par sa direction artistique que par son gameplay qui s’était présenté comme un FPS. Les trailers de présentation du studio Ebb Software, allaient étrangement dans ce sens. Cependant, nous avions fait fausse route, était-ce alors, une note d’intention pour nous préparer à ce qui allait nous arriver en jeu ? Quoi qu’il en soit nous allons essayer de vous guider sur ce test effectué sur Xbox Series X via l’abonnement de Microsoft.

Une D.A. qui sauve le titre ?

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Avec Scorn, il n’y aura pas de demi-mesure, soit le jeu réussira à vous embarquer soit une furieuse envie de le désinstaller se fera sentir, tant vous serez parachutés sans savoir quoi faire. En effet au vu du peu d’aide, à part une surbrillance sur les éléments avec lesquels il sera possible d'interagir, il vous faudra faire preuve patiente et appréhender les mécaniques du titre. À vous de trouver les solutions et de comprendre comment poursuivre votre chemin. De bien étudier les lieux, car il se pourrait que vous passiez plusieurs fois devant la solution sans le savoir. Le souhait du studio voulait que vous vous sentiez seul et perdu, force est de constater que c’est une franche réussite. Une fois digéré, vous comprendrez que le soft est un survivor agrémenté de nombreux puzzles, certains seront aussi complexes que tordus, cependant rien d’insurmontable. Abordons la partie narration, elle se voudra uniquement environnementale. N'espérez pas de ligne de dialogues, aucun PNJ n’est présent et l’histoire se racontera avec les décors qui se voudront vraiment bien travaillés. Malgré ce tableau dépeint comme négatif, vous pourriez vous sentir embarqué comme peu de titres ont réussi à le faire, bien sûr, il vous faudra d’abord adhérer à la proposition. En premier lieu grâce à la direction artistique, inspirée de H.R. Giger et de Beksinski. Votre périple en deviendra certainement contemplatif, bien que le gore et le sentiment de dégoût seront bien présents. La retranscription de ces deux artistes étant vraiment fidèle, la DA vous emmènera dans des contrées encore inexplorées et cauchemardesques tout en abordant sans complexe le sujet de la sexualité. Bien que débridés, les environnements se voudront toujours soignés et grandioses. Le gameplay n'en sera pas oublié. Même s'il ne vous prendra pas par la main, comme expliqué plus haut, il vous permettra d'avoir un sentiment d'accomplissement lorsque vous aurez enfin résolu un casse-tête ou l'objet nécessaire pour avancer. Enfin concernant l'histoire, le titre sur ce point laissant libre l'interprétation, nous vous conseillons de la finir une première fois pour avoir tous les éléments, avant d'essayer d'en comprendre le sens. Un dernier point sur les armes, elles seront bien présentes. Cependant, avec des impacts et des munitions limitées, la fuite sera votre meilleure alliée, le studio n’ayant de plus pas vraiment mis de soin dans les combats. Seul un boss de fin sera obligatoire, tous les autres ennemis pourront être esquivés. On notera aussi un bestiaire vraiment pauvre, mais qui se voudra unique au titre.

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Les plus Les moins

Points positifs

  • Laisse libre l'interprétation mais...
  • Les puzzles
  • Un univers unique
  • La direction artistique

Points négatifs

  • ...peut-être un peu trop
  • Les combats mal pensés
  • Le bestaire vraiment pauvre

En conclusion

8
Scorn est atypique, soit on accroche soit on décroche, les guns fights seront vraiment à oublier tant ils sont mal pensés, mais le titre se démarque par une aventure introspective aux visuels exceptionnels et envoûtants. Au point de marquer votre esprit à l’image de ce que subit le protagoniste au plus profond de sa chair.

Testé par Benoît Seigneuret (StormLeSage)

StormLeSage
"Gamer depuis ma plus tendre enfance, j'ai fait mes premiers pas avec TMNT sur Amstrad CPC, j'ai ensuite appris à courir avec Sonic tout en faisant du Chifoumi avec un certain Alex Kidd sur SEGA Master System. J'ai également défendu l’écologie avec le groupe Avalanche sur PlayStation via le mythique Final Fantasy VII. Bref, vous l'aurez compris, je joue à tout et sur toutes les plateformes."
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