Une nouvelle saison pour la licence phare
Chaque rentrée vidéoludique est marquée par un rendez-vous incontournable : l’arrivée d’un nouvel épisode de la série NBA 2K. Avec NBA 2K26, la franchise continue son chemin, portée par une réputation déjà bien installée et des attentes énormes. Chaque année, la question reste la même : la série progresse-t-elle vraiment ou recycle-t-elle ses acquis ? Cette édition se présente comme un mélange d’évolution technique, d’ajustements de gameplay et de nouvelles fonctionnalités censées séduire les passionnés de basket-ball comme les joueurs occasionnels. Plus qu’un simple jeu, NBA 2K26 se veut une véritable expérience immersive, pensée pour recréer l’ambiance unique de la NBA jusque dans ses moindres détails.
Une mécanique affinée mais exigeante
Le gameplay est le cœur de la série, et cette année, NBA 2K26 mise sur une approche plus fluide et plus crédible. Les dribbles gagnent en précision, les déplacements latéraux sont plus naturels, et le système de tir bénéficie d’un meilleur équilibre entre timing et attributs des joueurs. Le jeu ne récompense plus uniquement la vitesse d’exécution mais valorise aussi la prise de décision. Défensivement, les contacts sont mieux gérés : un défenseur solide ne se contente plus de bloquer automatiquement son adversaire, il doit anticiper, gérer son placement et utiliser son physique de manière réaliste.
La différence de style entre les joueurs est particulièrement marquée. Un meneur comme Ja Morant se ressent explosif, capable d’accélérations fulgurantes, tandis qu’un intérieur tel que Nikola Jokić s’impose par son jeu de passes et sa vision. Ce réalisme pousse le joueur à adapter son approche selon l’équipe qu’il contrôle, ce qui enrichit la profondeur stratégique. Malgré ces avancées, certains problèmes subsistent : les interceptions paraissent parfois exagérées et certaines animations se répètent encore trop, ce qui brise légèrement l’immersion lors de longues sessions. La force de la licence reste sa richesse de contenu. Le mode Carrière, véritable pierre angulaire de la série, profite d’une narration plus travaillée. Le joueur incarne une jeune star en devenir, avec des choix scénarisés influençant la progression sportive et médiatique. Les interactions avec les coéquipiers, les entraîneurs et les sponsors donnent un côté plus vivant à l’aventure, bien que certains dialogues manquent de naturel. La personnalisation du joueur, quant à elle, est plus poussée que jamais, allant du style vestimentaire aux animations spécifiques sur le terrain.
Le mode MyTeam conserve sa popularité, avec un système de cartes retravaillé. Les microtransactions restent présentes et parfois trop incitatives, mais la progression gratuite est un peu moins frustrante qu’auparavant. Les défis hebdomadaires et les saisons offrent un vrai rythme de jeu, incitant à revenir régulièrement. Quant aux modes en ligne, ils profitent enfin d’une meilleure stabilité des serveurs, un point souvent reproché aux éditions précédentes. Le Parc et la Cité, espaces sociaux et compétitifs, restent des lieux phares où les joueurs s’affrontent ou se retrouvent. Les événements communautaires et les tournois renforcent l’aspect compétitif, mais l’expérience peut vite tourner à la répétition si l’on ne s’investit pas pleinement.
Un spectacle visuel et sonore
Sur le plan visuel, NBA 2K26 franchit une nouvelle étape. Les visages des joueurs stars sont reproduits avec une fidélité impressionnante, et même les remplaçants moins connus bénéficient d’un soin plus marqué que dans les précédentes éditions. Les arènes NBA, de Boston à Los Angeles, sont magnifiquement modélisées, avec une atmosphère sonore qui reproduit fidèlement l’ambiance des grandes soirées de basket. Le public est plus varié, réactif et animé, ce qui contribue à l’immersion.
La bande-son, toujours éclectique, mélange grands noms de la scène rap et artistes émergents. Si elle s’intègre bien à l’expérience, elle ne surprend plus vraiment tant elle suit une formule connue. Côté technique, malgré un moteur globalement solide, certains défauts persistent : bugs d’animations lors des contacts, intelligence artificielle parfois incohérente, et surtout des décisions arbitrales qui semblent aléatoires. Ces imperfections rappellent que, malgré son statut de référence, la licence n’est pas exempte de critiques.
Galerie Photos
Vidéo
Les plus Les moins
Points positifs
- Gameplay plus fluide, équilibré et réaliste
- Distinction claire entre les styles de joueurs
- Mode Carrière immersif avec plus de narration
- Bande-son énergique qui colle à l’esprit NBA
- Richesse et variété des modes de jeu
Points négatifs
- Microtransactions toujours trop présentes
- Répétition d’animations malgré les améliorations
- Arbitres incohérents et bugs d’IA défensive
- Dialogues parfois artificiels dans le mode Carrière
- Expérience du Parc qui peut devenir répétitive
En conclusion
NBA 2K26 confirme son statut de numéro un des simulations de basket-ball. Sa richesse de modes, son gameplay plus stratégique et son immersion technique en font un jeu difficile à ignorer pour tout amateur du ballon orange. Pourtant, les problèmes récurrents liés aux microtransactions, les bugs techniques et certaines incohérences viennent ternir le tableau. L’expérience globale reste excellente, mais elle illustre aussi les limites d’une franchise qui avance par ajustements plus que par véritables révolutions. Pour les fans, l’achat est évident ; pour les joueurs plus occasionnels, il peut sembler moins indispensable si l’on possède déjà l’édition précédente.
Testé par Anthony TAELMAN (Tùni)
"Joueur depuis ma plus tendre enfance, j'ai pris la première claque de ma vie en 1996 avec Resident Evil. Créateur en 2012 de CN Play, et toujours à sa tête, mon expérience de nombreuses années dans le domaine du jeu vidéo est maintenant au service de ma talentueuse équipe."