Aux confins de l'abîme
Imaginez un monde ravagé par une guerre nucléaire, où les derniers vestiges de l'humanité se terrent dans les profondeurs du métro de Moscou. Un monde où l'oxygène est une denrée rare, où les créatures mutantes rôdent dans l'obscurité et où la survie est un combat de chaque instant. C'est dans cet univers sombre et oppressant que nous plonge Metro Awakening, la dernière itération de la célèbre franchise post-apocalyptique. Développé par Vertigo Games et édité par Deep Silver, ce titre promet une expérience de jeu en réalité virtuelle des plus immersives. En enfilant votre casque VR, vous vous retrouvez plongé au cœur des tunnels du métro, un masque à gaz vissé sur le visage, prêt à affronter les horreurs qui vous attendent. L'atmosphère est pesante, la tension palpable. Chaque pas que vous ferez dans les couloirs sombres sera une épreuve, chaque bruit un danger potentiel.
Suffocant mais aussi saisissant !
Dès les premières minutes, Metro Awakening nous plonge dans un univers hostile et claustrophobe. Les tunnels du métro, éclairés par une lumière vacillante, sont autant de dédales sinueux qui nous conduisent vers l'inconnu. Le masque à gaz, devenu notre compagnon inséparable, nous rappelle en permanence la menace invisible qui plane sur nous. Chaque respiration est un combat, chaque pas est une victoire. La réalité virtuelle accentue considérablement cette sensation d'isolement et de vulnérabilité, nous donnant l'impression d'être véritablement seuls face à un monde hostile.
Les créatures mutantes, véritables incarnations de nos pires cauchemars, rôdent dans l'obscurité, prêtes à bondir à la moindre occasion. Les combats sont intenses et nerveux, nous obligeant à utiliser toutes nos ressources pour survivre. Le système de rechargement, lent et fastidieux, ajoute une dimension stratégique aux affrontements. Chaque balle tirée est précieuse, et chaque mort est une défaite. Les mécaniques de jeu de Metro Awakening sont solides, mais elles ne sont pas exemptes de défauts. Le système de crafting, bien que nécessaire pour fabriquer des munitions et des objets de soin, peut rapidement devenir répétitif. L'inventaire, limité, nous oblige à faire des choix difficiles et à nous séparer d'objets précieux.
L'exploration est également au cœur du gameplay. Les joueurs sont encouragés à fouiller les recoins les plus obscurs des tunnels pour trouver des ressources, des armes et des documents qui permettent de mieux comprendre l'univers du jeu. Cependant, les environnements, bien que soignés, manquent parfois de variété et peuvent rapidement devenir redondants.
Les limites de la réalité virtuelle
La réalité virtuelle est un outil formidable pour créer des expériences immersives, mais elle n'est pas sans limites. Metro Awakening en fait malheureusement les frais. Les problèmes de performances, qui ont affecté de nombreux joueurs au lancement, ont considérablement terni l'expérience de jeu. Les baisses de framerate et les bugs sont malheureusement monnaie courante, ce qui peut rapidement devenir frustrant.
De plus, le confort de jeu peut varier en fonction du matériel utilisé et des caractéristiques physiques du joueur. Le motion sickness, un phénomène courant en réalité virtuelle, peut rapidement mettre fin à la partie pour les personnes les plus sensibles. Malgré ses défauts, Metro Awakening possède un potentiel indéniable. L'univers de Metro est une mine d'or pour les développeurs, et la réalité virtuelle est le média idéal pour explorer ses recoins les plus sombres. Cependant, le jeu souffre d'un manque de polish et d'une optimisation perfectible.
Galerie Photos
Vidéo
Les plus Les moins
Points positifs
- Ambiance immersive et angoissante
- Mécaniques de jeu solides
- Immersion renforcée par la réalité virtuelle
- Fidèle à l'univers de Metro
Points négatifs
- Problèmes de performances au lancement
- Instabilité persistante
- Manque de variété dans les environnements
- Interface parfois peu claire
- Confort de jeu pouvant être limité
En conclusion
Metro Awakening est une expérience intense et immersive qui marquera les esprits. Les fans de la série Metro y retrouveront tous les éléments qui ont fait le succès de la franchise : une atmosphère oppressante, des créatures mutantes terrifiantes et un gameplay nerveux. Cependant, les problèmes techniques et quelques défauts de conception viennent ternir le tableau. Il s'agit d'une expérience intéressante, mais pas parfaite.
Testé par Anthony TAELMAN (Tùni)
"Joueur depuis ma plus tendre enfance, j'ai pris la première claque de ma vie en 1996 avec Resident Evil. Créateur en 2012 de CN Play, et toujours à sa tête, mon expérience de nombreuses années dans le domaine du jeu vidéo est maintenant au service de ma talentueuse équipe."