Il est enfin à la maison !

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Ghostwire : Tokyo fût attendu par les joueurs Xbox Series ! Malgré le rachat de l'éditeur Bethesda par la firme de Redmond, ces derniers avaient dû respecter deux deals qui avaient été passés avec Sony PlayStation avant l'acquisition, un pour Deathloop (terminé depuis septembre) et le titre qui nous intéresse en ce jour ! Plus d'un an est passé et il était donc plus que temps pour les joueurs Xbox de se plonger dans cette ville corrompue et imaginée comme seul Tango Gameworks peut le faire, preuve avec les deux volets de la saga The Evil Within qui étaient complétement barrés. Offrant, de plus, de l'ajout de contenus (disponible également le même jour sur PlayStation 5), avons-nous la version ultime de ce Survival Horror ?

Le pouvoir c'est la clef !

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On ne dira jamais assez le danger mortel que peut représenter une moto à vive allure sous la pluie, et pourtant notre héros Akito en a fait les frais en voulant, dans l'urgence, rejoindre sa sœur Mari gravement malade sur son lit d'hôpital. K.K., autre protagoniste principal, décédé également, git comme une âme perdue à la recherche d'un corps qui pourra l'aider à atteindre ses objectifs. Ces deux personnages étaient faits pour se rencontrer ! Une fois le mélange explosif accepté, il est temps de découvrir un Tokyo splendide, bloqué dans la nuit et la corruption, qu'il faudra nettoyer avec vos pouvoirs tout le long d'une carte remplie d'objectifs en allant, par la même occasion, accomplir vos missions principales à chacun. Le système de jeu est tout à fait classique, on affronte des monstres, des boss, on tente de sauver des âmes, réaliser des missions secondaires, le tout afin de faire évoluer les pouvoir de votre personnage. Si dans l'idée, on pourrait penser à du déjà vu, l'ambiance exceptionnelle dégagée par le titre nous donne vraiment envie de tout réaliser. Alors certes, vous y trouverez les habituelles quêtes FedEX (comme on aime les nommer), mais beaucoup d'entre elles sont excessivement bien écrites et vous apportent une certaine émotion quand il s'agit d'aider des âmes perdues. Le tout vous offre une durée de vie plus que correcte (car certaines fois pour trouver où se trouve votre quête annexes, vous en bavez), une explication concrète de la situation et une envie d'être plus fort que jamais !

Encore plus, pour le plaisir !

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Beaucoup se demandaient s'il s'agissait là d'un simple portage des versions PS5/PC sorties il y a plus d'un an, que neni ! Les équipes de Shinji Mikami ne reviennent pas les mains vides, et toutes les plateformes concernées seront servies. Les missions annexes supplémentaires offrent plus à la narration et à la peur (l'école est un exemple frappant), le mode photo est terriblement bien pensé et intégré et le mode "Fil de l'araignée" vous rendra fou (disponible après avoir fini le deuxième chapitre), avec ses objectifs pour descendre de plus en plus vers la folie. Alors il est clair que techniquement, et malgré sa disponibilité unique sur les plateformes de nouvelle génération, ce n'est pas non plus la claque espérée. L'année supplémentaire n'a pas permis d'atteindre un niveau supérieur et Tokyo parait toujours aussi vide (même si le jeu veut cela). Il sera aussi difficile pour tout un chacun de trouver le mode visuel adapté à ses besoins (et Dieu sait qu'il y en a). On va dire qu'on se retrouve ici avec une version "Deluxe" de l'édition découverte l'an dernier mais le plaisir est toujours de la partie (même si les joueurs Xbox perdront en immersion sans la merveilleuse DualSense).

Galerie Photos

Vidéo

Les plus Les moins

Points positifs

  • Parfois superbe...
  • Gameplay jouissif
  • Ambiance exemplaire
  • Les ajouts sont vraiment les bienvenus
  • Les chiens et les chats, la base !

Points négatifs

  • ...mais pas à tomber par terre et relativement vide
  • Trop de modes visuels

En conclusion

8
Tango Gameworks aime les histoires de famille ! Après le lien entre Sebastian Castellanos et sa fille dans The Evil Within 2, ici c'est Akito et sa sœur Mari qui sont de la partie. Le côté torturé tant aimé par le studio est bien présent et prouve qu'ils sont les maîtres en la matière ce qui n'augure que du bon pour l'avenir du genre chez Xbox (bien qu'ils sachent faire autre chose, il suffit de voir le splendide Hi-Fi RUSH). Et comme on sait que Shinji Mikami s'en va de son studio très bientôt, il nous offre sa dernière danse sous "La Sonate au Clair de Lune" qu'il aura emportée avec lui de Resident Evil (1996) à nos jours ! Salut l'artiste !

Testé par Anthony TAELMAN (Tùni)

Tùni
"Joueur depuis ma plus tendre enfance, j'ai pris la première claque de ma vie en 1996 avec Resident Evil. Créateur en 2012 de CN Play, et toujours à sa tête, mon expérience de nombreuses années dans le domaine du jeu vidéo est maintenant au service de ma talentueuse équipe."
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