Flying Wild Hog nous aura gratifié d'une année 2022 remplie de vrais petits bijoux via différents éditeurs (Shadow Warrior 3, Trek To Yomi). Avec Evil West, c'est au tour de Focus Entertainment de mettre en avant le développeur polonais qui conclut son parcours annuel en beauté. Avec des inspirations très Gears of War et God of War (le GOW leur va si bien), tout en gardant leur ADN qui pousse le fun à son paroxysme, ce test vous expliquera pourquoi il est nécessaire de jouer à leur dernière production.

...sans oublier la mise en scène ! L'ouest américain est en danger, et en tant que chasseur de vampires vous devrez, avec votre organisation, éradiquer la menace qui pèse et qui transforme la population en bêtes féroces et bien d'autres créatures. Les clients d'œil aux deux franchises citées dans le paragraphe précédent sont simples : du gore, des déplacements lourds à la Marcus Fénix ainsi que des interactions (avec les coffres et objets) tel un Kratos. Mais ne croyez pas que vous allez vous retrouver avec un titre sans inspiration car la direction artistique est incroyable, les lieux où vous serez téléportés (après un briefing) sont variés et vous demanderont de la réflexion afin de trouver les secrets mais aussi votre chemin. Votre personnage sera doté de capacités que vous débloquerez au fil de l'histoire, tel un RPG, pour que vos dégâts soient encore plus spectaculaires. Réaliser des combos avec vos armes, vos pouvoirs électriques ou tout simplement vos poings vous feront retrouver la jouissance procurée par Shadow Warrior 3 mais en plus poussée.

Si vous êtes un technophile, Evil West n'est pas une claque, mais en avait-il la prétention ? Quelques bugs visuels, une réalisation pas vraiment à la hauteur des machines actuelles (c'est un jeu cross-gen) ne rendront peut-être pas hommage aux autres énormes qualités que le soft propose. Pour avoir pu le tester sur Xbox Series X & S, il est évidement que la plus chère des consoles de Microsoft offre une réalisation supérieure à sa petite sœur, mais dans les deux cas il faudra opter pour le mode performance (qui n'est pas celui de base), pour éviter les lourdes chutes de frame rate qui pourraient vous arriver, au détriment des textures du personnage et des décors hélas.

Il était attendu, il a été retardé mais il est enfin là ! Si Evil West n'est pas parfait, s'il s'inspire beaucoup de deux grandes licences, il garde l'ADN de Flying Wild Hog. Le plaisir immense qu'offre ce soft, et l'action frénétique qu'il propose, vous fera fermer les yeux sur ses menus défauts. Nous tenons là un titre qui vous plaira beaucoup et que vous aurez du mal à lâcher. Les développeurs peuvent être fiers de ce qu'ils ont accompli cette année.