Descendant direct du très apprécié S.O.S. The Final Escape sorti en 2002 sur Playstation 2, Disaster Report 4 aura su faire attendre les fans. Initialement prévu pour le 10 Mars 2011 sur Playstation 3 (soit un jour avant le séisme de la côte Pacifique du Tōhoku), il fût hélas annulé le 14 de ce même mois et ne reprendra sa route vers la Playstation 4 que de nombreuses années plus tard. Sorti finalement en 2018 sur cette dernière, il arrive maintenant dans le monde entier également sur Nintendo Switch & PC. Et autant dire que l'attente n'aura hélas pas valu la peine.

Pour un jeu de 2011 et initialement prévu sur Playstation 3, on aurait pu espérer que 9 ans plus tard il soit au niveau minimum des standards visuels actuels, et hélas c'est loin d'être le cas. Décors sans détails, framerate oscillant tellement qu'il vous en donnera mal à la tête et personnages sans expressions ne sont que 3 des nombreux soucis techniques que le soft propose. On aurait pu espérer un patch depuis sa sortie au Japon mais hélas il semblerait que cela ne soit pas prêt d'arriver au vu des derniers renseignements que nous avons prit. Mais malgré tout, dans ce marasme, on retiendra que l'ambiance est totalement respectée, et donc que les décors de prêtent parfaitement à l'univers post catastrophe naturelle (ce qui aide à l'immersion).

S'il y a quelque chose que la série a toujours su faire c'est respecter une certaine ambiance, propre à ces catastrophes qui font toujours de nombreuses victimes et de nombreux dégâts. Si vous êtes en harmonie avec la langue de Shakespeare, et prêts à lire de nombreux dialogues des heures durant, alors vous serez totalement imprégné du titre et aurez du mal à vous en défaire. prévoyez tout de même une boite d'Aspirines !

Très attendu il était, décevant il demeurera ! Disaster Report 4 : Summer of Memories, n'est pas un désastre (sans mauvais jeu de mots), mais après autant d'attente, et au vu du passif de la saga, nous étions en droit d'espérer une meilleure finition. Avec plus de budget, il pourrait très clairement devenir un standard du genre et offrir une mise en scène plus Hollywoodienne afin de toucher le plus grand nombre. Seul l'avenir nous le dira, malgré que nous soyons, nous aussi, en plein désastre...