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Microsoft - Activision Blizzard : le régulateur européen rentre en action, mauvais signe ou simple procédure ?

Alf par Alf le 17/01/2023
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Nouveau rebondissement dans la validation du rachat d'Activision Blizzard par Microsoft. Effectivement, la Commission européenne pourrait dans les semaines à venir exiger des concessions supplémentaires à Microsoft.

Nouvelles exigences de la Commission européenne ou ouverture officielle des négociations ?

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C'est ce que nous apprend Reuters, qui rapporte l'information de sources proches du dossier. En effet, selon ces dernières, les membres de la Commission européenne auraient l'intention de soumettre à Microsoft un document officiel exprimant leurs griefs et exposant leurs différentes préoccupations concernant l'accord. Cette motion devrait être envoyée dans les semaines à venir.

Microsoft a récemment conclu un accord avec Nintendo et Steam afin de garantir la sortie de Call of Duty sur ces plateformes pour une période de 10 ans et déclare avoir proposé le même accord à Sony qui n'a pas souhaité répondre à cette proposition. Selon les sources révélant les intentions de la Commission européenne, le régulateur européen ne pourrait pas encore accepter de recours ou d'offres avant d'avoir émis ce document officiel, et cela, même si des discussions informelles sur des concessions sont déjà en cours. Nous serions donc face à une mesure procédurale permettant l'ouverture des propositions officielles et des concessions de la part de Microsoft afin de répondre aux préoccupations et autres exigences requises par le régulateur européen.

Mauvais signe ou simple procédure

Si cette nouvelle semble aller contre le rachat, les choses sont en fait moins radicales. La Commission européenne est dans l'obligation de soumettre ce document afin de pouvoir négocier avec Microsoft sur les concessions et autres garantie que pourrait fournir le géant Américain. Sans cela, rien ne saurait contraindre la firme de Redmond à quelques concessions que ce soit. Le régulateur est donc ici bien dans son rôle et exerce son autorité afin de s'assurer de manière formelle que Microsoft s'engage à faire le nécessaire pour rendre ce rachat conforme aux exigences européennes sur la concurrence. Une fois les griefs notifiés, Microsoft devra y répondre et fournir les garanties nécessaires. L'UE s'est donné jusqu'au 11 avril pour se prononcer sur cette acquisition hors norme, cela laisse encore quelques mois pour parvenir à un accord.

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