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Des nouvelles du mariage Microsoft-Activision

Maxi Kagemusha par Maxi Kagemusha le 03/12/2022
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Le 28 novembre 2022, l’agence Reuters déclare que, d’après des sources proches du dossier, Microsoft aurait l’intention de faire des concessions auprès de l'autorité de régularisation européenne.

Un point sur la situation

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L’offre d’achat annoncée en janvier 2022 par Microsoft d'Activision-Blizzard-King suscite beaucoup d’interrogations. Cet achat, de près de 69 milliards de dollars, semble primordial pour la marque de Redmond afin de rivaliser avec Tencent et Sony. Les organismes de régulations de l'Union européenne, de la Grande-Bretagne et des États-Unis semblent les plus réticents notamment par la pression exercée par Sony. L’avis de la Commission Européenne étant attendu pour le mois de Janvier, le fait que Microsoft donne des garanties à celle-ci avant pourrait accélérer le processus de validation. Cette validation européenne pourrait être utilisée auprès des autres instances. Mais l’accord restera tributaire de la position de tous les protagonistes et des restrictions éventuelles proposées par la CMA (l’autorité britannique de la concurrence) et la FTC (la commission fédérale américaine du commerce). En septembre 2022, la CMA avait déjà demandé à Microsoft et à Activision d’expliquer le bien-fondé de ce rachat, le plus important dans l’industrie du jeu vidéo.

Un deal de 10 ans ?

La concession de Microsoft serait un accord de 10 ans pour la licence de Call of Duty sur Sony. Ce qui est inédit dans un secteur où les accords excèdent rarement 3 ou 4 ans. La licence phare d’Activision, avec plus de 800 millions de dollars en 3 jours lors de son week-end de lancement, est au centre des attentions des autorités de régularisation. En effet, rendre ce jeu disponible day-one sur le Gamepass serait plus qu’un avantage pour Xbox dans cette guerre de part de marché. Cette proposition inédite n’a engendré aucune réaction de la part de Sony ni du CMA, mais la bourse a bien réagi avec une augmentation des actions d’Activision de 2 %.

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Mais pourquoi une telle concession ?

Microsoft fait preuve de bonne volonté afin que ce rachat historique soit validé, en rassurant les gamers : “nous nous engageons à ce que Call of Duty soit disponible sur les 2 systèmes le même jour”. Le but étant que le jeu soit disponible sur tous les écosystèmes allant même évoquer la Switch de Nintendo, à l’instar de Minecraft. Il est bon de rappeler que ce rachat a déjà été avalisé par le Brésil, l'Arabie Saoudite et récemment par la Serbie. Certes, ces pays ne sont pas importants dans le milieu du gaming, mais ils n’ont rien trouvé d'anti-concurrentiel dans ce rachat. On peut également s’interroger sur le sort des employés d’Activision si l’achat n'était pas entériné.

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